Histoire personnelle : Ma femme est la seule que j’ai choisie, peut-être le seul choix de ma vie. Le seul choix conscient car je l’ai reconnue. Elle a donc une place a part, fait partie intégrante de mon moi. Comme je tiens beaucoup à moi (vous avez dit "égoïste" ?) , par CONSEQUENCE, je tiens à autant à elle. Elle rentre dans mon système d’auto-protection vitale. J’ai perdu un être très cher. J’en survis. La question suivante, pressante : peut-on survivre à la perte de soi-même, ou de l’autre soi-même, si proche mais en même temps si elle-même, comme une des parties multiples de soi-même, qu’on est ou qu’on voudrait être ? Bien sûr, elle ne sait pas, n’imagine même pas où j’en suis vis à vis d’elle. Bien sûr, que je la protégerais, comme je me protégerais moi-même face aux périls et déchéances de nos vies. C’est ainsi, ça ne se discute même pas, c’est un fait acquis. Comme on peut parfois avoir quelques certitudes dans sa vie. Ton mari pense peut-être comme moi, n’exprime pe ut-être pas ses évidences. Peut-être pas très généreux de sa part, alors que tu es peut-être plus lumineuse vis à vis de lui. Parles lui, et surtout regarde derrière ses mots, ses silences. Te connaissant, je ne l’imagine pas indifférent ! (mais peut-être que je me trompe, et qu’il ne fonctionne pas du tout comme moi !)
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