mercredi 25 janvier 2012, par Claude Cordier
J’ai couru aussi fort et loin que mes jambes ont pu me porter. Si j’avais été un escargot, j’aurais bavé sans plus et me serais renfermée dans ma coquille.
A l’intérieur, rien ne me touche, c’est pourquoi je n’ouvre aucune porte.
Dès le matin la vie me renvoie au dentifrice, la vie est hygiéniste.
Quoique tu dises, tu répètes ton mal être, retourne à la photocopieuse au moins tu laisseras une trace.
Pas après pas, bébé prend possession du monde, seul. Mot après mot, bébé prend contact avec les autres, seul. Idée après idée, bébé prend conscience de lui même, seul. Bébé progresse vers sa fin, seul.
J’ai hurlé dans le vent du désert, il m’a répondu en me balançant une pelletée de sable. Chacun s’exprime avec ses moyens, il en existe de pire.