jeudi 7 avril 2011, par Claude Cordier
Quand les belles causent, on les considère sottes, Mais on les dorlote. Quand les vieilles radotent, on les sait idiotes Mais on les conforte. Les tristes causes muettes au tribunal Celles jugées, closes comme les débats. La cause entendue des enfants sourds. Celle hurlante en différé des maltraités.
En désespoir de cause, il nous reste celle des peuples à disposer d’eux-mêmes, si les causeurs patentés rétenteurs d’accès leur en laisse la liberté en fournissant les moyens sans réciprocité.
Parfois causer n’implique pas de plaider une cause, mais juste de bavarder à bâton rompu au travers des ondes en ne causant aucun dommage aux oreilles d’autrui.