vendredi 28 mai 2010, par Claude Cordier
tant les prénoms désuets remontent à la surface des imaginations comme les remugles des salles d’accouchement.
La mère de Ferdinand dit à son fils : C’est Ma fête et pourtant tu ne M’as rien offert !
Ferdinand répondit : Toi non plus et pourtant c’est la Mienne !
La fête des Mères est sacrée !
Mais Pétain !
T’as dit quoi ? Putain ! T’insulte ta mère ?
Non maman, c’est le militaire qui a imposé une fête afin d’encourager les mères à produire de la chair à canon.
Mais si, mon fils, j’étais Canon lorsque ton père m’a secouée tellement fort au point que je me suis trouvée grosse.
De moi ?
Ben oui c’était comme ça, les filles étaient basculées et le bébé venait.
Et on doit fêter ça ? J’ai pas demandé à venir au monde dit Ferdinand.
Moi non plus, ni à y rester dit la Maman.
Bonne fête à toutes ! et à tous !