mercredi 2 juin 2004, par Claude Cordier
Dialogue
Qu’est ce que tu fous à pianoter jusqu’à pas d’heure sur cet ordinateur qui m’a coûté la peau des fesses ?
J’écris sur un site d’expression.
Et tu en attends des réponses ?
Pas toujours, mais qu’importe.
C’est pas un site de merde de « chat » ?
Non, du tout, juste d’écriture.
Pas une des ces adresses qui te met en relation malhonnête avec n’importe qui de barge et qui te filera un rencard foireux où tu te feras violer ?
Nous ne communiquons que pas les mots, et je ne réponds pas aux mal élevés.
Et ça t’apporte quoi ces bouteilles à la mer ?
Cela me replace dans mon existence humaine que j’ai quelques difficultés à accepter.
Pourtant tu as tout ce qu’il te faut.
L’essentiel n’est pas ce que l’on a, mais ce que nous sommes.
Et pourquoi tu ne m’écris jamais à moi ?
Parce que parfois j’ai besoin de changer d’atmosphère.
« Atmosphère » il n’avait pas une gueule d’atmosphère, mais se mit en ligne à pianoter jusqu’à pas d’heure pour causer avec Aédia, Flora et Violaine et elle ne lui en voulut pas. Changer d’air c’est se ressourcer pour les autres. Hommage à tous.