A mes petits Z et G perdus en ce monde comme moi même, pour qu’ils ne lâchent pas prise et continuent de parcourir la banquise par amour, juste pour cela c’est déjà bien.
Tu dérives gentiment
Vers une impossibilité à vivre.
Elle, de l’autre côté de la rive,
T’appelle.
Tu t’enfonces dans la boue
De la honte et des regrets
Etouffant ainsi la violence
Qui te tient éveillé.
Elle reste attentive au fil de l’eau
De peur que tu ne te noies
Et la fasse, aussi sec,
Couler à pic.